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Mes expériences sportives

Mes expériences sportives

Courses à pied, tournois de Badminton & récits en tous genres


[05/11/2023] Run & Bike d'Ozoir

Publié par David Gueudet sur 5 Novembre 2023, 18:12pm

Catégories : #RUN & BIKE

C'est la quatrième fois que je participe au Run & Bike d'Ozoir-la-Ferrière, un des rares Run & Bike qui se déroule dans le coin ! Après l'avoir fait avec Franck, Romain puis Geoffrey l'an dernier, c'est avec Michel que je fais équipe cette année.

Après une semaine précédente très compliquée (malade, très peu d'activité physique, pas d'intensité), j'ai pu reprendre l'entraînement plus sérieusement cette semaine. Au lendemain des Foulées Monterelaises, nous avons fait une séance de PPG/muscu lundi puis j'ai fait une séance potable sur la piste mardi, un entraînement au Run & Bike avec Michel mercredi, une meilleure séance sur piste jeudi, une séance de côtes vendredi et une sortie Trail en prépa de la SaintéLyon hier, plus éprouvante avec 27km et 1100mD+ sous la pluie et dans la boue du parcours du MaxiCross de Bouffémont.

Je sors donc d'une semaine bien chargée avec en plus de ça, pas mal d'activité physique en encadrant un stage de Badminton pour les jeunes que j'entraîne à Croissy. La forme revient progressivement, je tousse encore un peu mais beaucoup moins qu'en début de semaine, le souffle est meilleur... J'aborde donc cette compétition motivé pour retrouver du plaisir et un peu plus d'intensité.

Dimanche 05 novembre 2023

Pour un départ de la course à 9h30, nous nous retrouvons vers 8h30 dans la cour de l'école Gruet avec Michel qui a pris son vélo. Le mien nécessite un peu d'entretien, je préférais éviter de prendre le risque qu'il nous pose problème pendant la course.

Nous récupérons nos dossards et nous préparons tranquillement avant de nous échauffer sur une partie du parcours. On ne pousse pas trop l'échauffement, on n'a pas tellement d'ambitions aujourd'hui même si on se dit que finir en moins d'une heure les 16 kilomètres pourrait être un bon objectif vue notre forme actuelle et le parcours rendu humide par les précipitations de ces derniers temps.

En revanche, les conditions sont plutôt bonnes aujourd'hui, il ne pleut pas pour l'instant, il ne fait pas trop froid, c'est pas mal du tout pour un Run & Bike. On n'évitera pas l'humidité vues les flaques d'eau et la boue sur le parcours mais nous sommes épargnés par la météo contrairement à la sortie de la veille. 

Pour la tenue, je fais le choix de garder mes chaussures plutôt typées route, mes Asics que j'utilise rarement mais qui devraient bien faire l'affaire sur ce terrain. J'avais pris les Trails dans la voiture au cas où mais c'est passé sans les éditions précédentes, je considère que ça va le faire aussi pour cette année. Je porte mon cuissard court de course à pied, un tee-shirt à manches longues et le maillot du club. Après course, je confirme que c'était un choix plutôt judicieux... même si ça reste discutable pour les chaussures.

Avec Michel, on dépose nos affaires à la consigne, on récupère le vélo, je vérifie si les réglages me conviennent, on fait quelques ajustements puis on part vers la ligne de départ pour le briefing d'avant-course. Ensuite, Michel rejoint le parc à vélos (ça doit être la quatrième fois en quatre participations que je prends le départ en tant que coureur), dans la zone que nous avons repérée pendant l'échauffement, vers la fin du parc à vélos et à proximité d'un gros arbre repérable. De mon côté, j'attends sur la ligne de départ, casque sur la tête, prêt à partir vite sur plus de 500 mètres aux côtés de tous ceux qui partent vraiment comme des bourrins à chaque fois !

La course

Je me fais pas mal chahuter au départ, ça part très fort et il y a beaucoup de densité devant alors que le chemin n'est pas bien large. Nous sommes plus de 120 concurrents et ça joue des coudes, ce qui n'est pas du tout ma spécialité, n'ayant pas du tout envie de finir par terre. J'attends sagement qu'un passage se libère avant de me frayer un chemin au bord du fossé sur la gauche pour dépasser quelques coureurs. Je me retrouve quand même bloqué derrière 4 ou 5 gars qui sont en ligne, partis à l'avant du peloton mais qui me ralentissent clairement. Je me faufile enfin et tente de revenir un peu sur l'ami Alex parti bien devant moi.

Cela finit quand même par s'étirer davantage, on arrive dans une courbe pleine de flaques d'eau que je négocie pas trop mal, un peu à l'extérieur mais j'aurais pu foncer droit dans l'eau vue la suite... Alex est juste devant, j'ai pas trop mal recollé, on entre dans le parc à vélos et le but est désormais de trouver Michel... Je remonte tous les cyclistes qui attendent leurs coureurs et j'aperçois mon coéquipier, dans la zone que l'on avait bien repérée. Fin d'un long premier relais qui m'a bien mis dans la course, déjà bien dur même si je pense que j'aurais pu faire mieux, surtout en étant moins bloqué sur les 200-300 premiers mètres.

Je récupère le vélo et Michel part en courant. Je ne mets pas trop de temps pour le rattraper, la preuve que notre choix de positionnement était plutôt bon car on ne s'est pas trop retrouvés dans le trafic. Je profite de ce premier passage sur le vélo pour bien récupérer avant de le transmettre à Michel.

Pour les transitions, nous avons fait le choix de faire environ 30 secondes chacun à chaque fois mais c'est vraiment au feeling que nous nous passons le vélo car on n'a pas vraiment le temps de regarder la montre tant c'est intense. En gros, quand je récupère le vélo, je chope la selle en criant "j'ai", je saute immédiatement dessus, je double Michel le plus vite possible, je souffle et je descends du vélo pour le transmettre. Plutôt efficace, je pense. Michel met un tout petit peu plus de temps pour me rejoindre à vélo mais il me le transmet assez rapidement donc nos relais sont assez équilibrés. Je suis incapable de le chiffrer mais mes relais doivent être vraiment un tout petit peu plus longs à chaque fois quand je suis à pied mais pas grand chose.

En revanche, notre début de course va être doublement perturbé. D'abord, par la selle qui se desserre et descend au plus bas sur un de nos relais. Je me retrouve les jambes bien pliées, la course est encore bien trop longue pour qu'on soit dans cette position moins confortable tout du long. Je propose à Michel qu'il se charge de remettre la selle et de bien la resserrer quand il récupère le vélo. Il le fait donc mon relais suivant à pied est bien plus long mais il ne tarde pas trop à me rejoindre, on limite bien la casse. Par contre, j'ai davantage besoin de récupérer donc son relais suivant est aussi un peu plus long avant qu'on reprenne notre rythme plus resserré.

Ensuite, sûrement à cause de ce qui vient de se passer avec la selle de notre vélo, nous nous retrouvons pendant quelques centaines de mètres voire quelques kilomètres dans le trafic aux côtés de 3 ou 4 autres équipes, majoritairement mixtes. C'est un peu le bordel car certaines transitions cycliste/coureur sont moyennement réussies par certaines équipes, certains cyclistes dépassent parfois à l'arrache voire nous tassent par moment avec ce parcours pas évident. Michel et moi avons tendance à ne pas prendre de risques et à rester un peu bloqués derrière quand la situation est compliquée pour éviter de mettre tout le monde par terre. D'autres sont moins prudents, une pensée particulière pour cette cycliste qui se rabat juste devant moi et me ralentit dans un passage boueux, envers qui je peste et qui me répond "c'est le jeu"...

Du coup, l'objectif est clairement de se dégager de tout ce groupe. Nous sommes un peu en sur-régime, Michel me le dit à un moment quand ça commence à être dur pour lui et c'est aussi mon ressenti mais je sens que les autres équipes qui nous entourent le sont encore plus et ça va se confirmer puisqu'on va réussir à se détacher de tout ce groupe et à enfin prendre les devants par rapport à ces 3 ou 4 équipes avec qui nous étions au coude à coude.

Nous finissons donc le premier tour tous seuls, ce qui nous permet d'assurer le passage dans la zone de contrôle sans problème. C'est Michel qui court à ce moment-là donc il doit placer sa main sur mon épaule et récupérer le bracelet qui atteste de notre passage dans cette zone. Il en faut 3 en fin de course puisque nous effectuons la boucle trois fois.

La suite de la course est beaucoup plus linéaire. Le début de course a été vraiment très intense donc nous accusons rapidement le coup, je ne suis pas en grande forme mais je suis quand même content car j'ai retrouvé du souffle, je ne tousse quasiment pas et mes sensations de course sont bonnes. Je suis loin des 17,5/18km/h de l'an dernier mais je cours à plus de 16km/h sans trop de problèmes grâce à nos relais réguliers. Michel est dans le dur mais il assure totalement et tient bien le rythme !

La course est longue alors qu'on est cuits au bout de 20 minutes mais ça se passe beaucoup mieux quand on n'a plus la pression de plusieurs équipes autour de nous et qu'on peut vraiment assurer nos transitions comme on le veut. On s'adapte au terrain en évitant de se passer le vélo dans les virages, les flaques d'eau et les zones boueuses. Tout va bien.

Au bout d'un moment, une autre équipe masculine nous rattrape et c'est avec eux que nous allons passer toute la deuxième partie de notre course. Nous avions quelques équipes en point de mire au loin mais nous sommes incapables de revenir avec la fatigue, d'autant qu'ils maintiennent bien l'allure. Du coup, c'est ce binôme qui nous rattrape très progressivement puis nous passe devant. Nous nous accrochons derrière eux pendant plusieurs kilomètres, ils rythment nos deuxième et troisième tours.

Par moments, on arrive à complètement recoller donc nous avons quelques passages difficiles à gérer, surtout lors de leurs moins bonnes transitions où on se gêne parfois un peu mais il n'y a rien de volontaire et ça pimente un peu la course même si là encore, Michel et moi restons bien sages. L'un d'eux passe même tout près de la chute à un moment. De notre côté, tout se passe bien au niveau des trajectoires, nous ne nous faisons pas de frayeurs, ni à vélo, ni à pied, malgré quelques virages pas évidents à négocier.

En fin de course, je me manque légèrement sur une transition où je ne parviens pas à sauter sur le vélo immédiatement comme d'habitude, je suis obligé de m'y reprendre pour ne pas tomber, ce qui fait que je galère un peu plus à rejoindre Michel donc je suis dans le dur quand je lui rends le vélo et effectue un relais très compliqué à pied, à bout de souffle mais heureusement, ça se régule assez vite ensuite, Michel me rendant assez vite le vélo quand je lui glisse un "je suis cuit". Finalement, je récupère bien sur le relais suivant.

Autrement, il y a un passage bien technique où j'ai galéré en passant à vélo au premier tour et où j'ai encore plus galéré avec mes chaussures lisses en passant en courant les deux tours suivants, un endroit particulièrement boueux et glissant sur plusieurs dizaines de mètres et où il est trop compliqué de se passer le vélo. Je patine grave dans cette portion et jouant l'équilibriste pour ne pas tomber. Tout va bien mais on perd ici quelques longueurs sur nos concurrents directs.

A la fin du deuxième tour, c'est à mon tour de passer dans la zone de contrôle en tant que coureur, la main sur l'épaule de Michel et je récupère le bracelet et ça s'inverse à nouveau à la fin du troisième tour, Michel est coureur et je suis cycliste, la preuve qu'on a bien varié les rôles pendant toute la course. Dans les derniers hectomètres, on résiste au retour en trombe d'une autre équipe, des connaissances de Michel. Ils reviennent très très fort à un moment où on faiblit un peu mais on parvient à relancer et les maintenir à distance.

Après la dernière zone de contrôle, je prends le dernier virage à droite avant de laisser le vélo à Michel pour la dernière ligne droite. Malheureusement, nous sommes trop loin du duo avec qui nous avons longtemps rivalisé et je manque de jus pour les doubler (même si une arche d'arrivée aurait pu me permettre d'accélérer davantage) mais personne ne revient de l'arrière sur cette ultime accélération.

Objectif accompli, nous finissons en moins d'une heure, en 59 minutes et 1 seconde pour 15,9 kilomètres d'après ma montre. Une performance très satisfaisante pour nous vues les dernières semaines et le parcours pas évident. Nous sommes 19èmes sur 121 équipes à l'arrivée. C'est moins bien que l'an dernier avec Geoffrey mais mieux que quand je l'ai fait avec Franck et avec Romain. Et ça donne envie d'en faire d'autres ! Le Run & Bike est vraiment un exercice que j'affectionne, difficile, très intense mais très intéressant ! Et l'organisation d'Ozoir est bien rodée, le balisage est nickel. C'est dur mais vraiment cool !

[05/11/2023] Run & Bike d'Ozoir
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