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Mes expériences sportives

Mes expériences sportives

Courses à pied, tournois de Badminton & récits en tous genres


[25/05/2025] Foulées de l'amitié

Publié par David Gueudet sur 28 Mai 2025, 14:24pm

Catégories : #COURSE À PIED

Une évidence dans le calendrier, un immanquable tous les ans, une des épreuves auxquelles j'ai le plus participé, les Foulées de l'amitié à Chelles ! C'est ma huitième participation à cette course que j'affectionne particulièrement même si elle se déroule toujours dans une période très chargée. Pour autant, il n'est évidemment pas question de la manquer surtout que cette année, le semi-marathon fait partie du Challenge route de Seine-et-Marne auquel je participe et en plus, travaillant à la ville de Chelles (depuis 10 ans maintenant), j'ai un dossard par le boulot.

Cette année, je fais donc mon retour sur le semi après ma deuxième place sur le 5km l'an dernier ! Non pas que j'ai très envie de faire du long, surtout vu mon programme des mois de mai et juin mais le challenge m'y incite et j'ai également envie de parcourir le nouveau tracé concocté par l'ami Jérémy et son équipe de l'USO Chelles course à pied. Le parcours a beaucoup changé ces dernières années et celui de cette année me plaît bien.

En cette période chargée en courses, je ne peux pas vraiment nourrir d'objectifs pour cette compétition car elle arrive une semaine après les 50 kilomètres du Trail des Celtes en Alsace et seulement 3 jours après le Championnat de Seine-et-Marne de 5000 mètres sur piste. Deux épreuves qui se déroulent parfaitement mais qui génèrent une certaine fatigue en plus du boulot avec une journée du samedi particulièrement chargée. La veille des Foulées de l'amitié, je travaille le matin comme tous les samedis, de 9h30 à 12h30 avec des groupes en vélo mais également l'après-midi, jusqu'à 19h car c'est la Fête des Enfants à Chelles sur laquelle nous sommes mobilisés. Autant dire que le samedi soir, je suis bien cuit.

Dimanche 25 mai 2025

Malgré un risque de petites averses, je décide de venir en vélo à la Montagne de Chelles car je sais que le stationnement n'est pas pratique du tout dans cette zone-là. Je fais donc mon échauffement avec une dizaine de kilomètres à pédaler et une ascension finale de la fameuse Montagne ! J'accroche ensuite mon vélo et récupère mon dossard. Arrivé tôt sur place, il n'y a pas foule, il y a clairement plus de bénévoles que de coureurs, ça m'arrange, c'est efficace. Cela ne va cependant pas durer car nous sommes clairement sur une édition record en nombre de participants avec près de 1300 concurrents attendus sur l'ensemble des 3 courses (5, 10 et 21 kilomètres).

Les camarades du club arrivent progressivement tandis que je croise de nombreuses connaissances dont Dimitri, Franck ou encore Augustin, toujours sympa de papoter pour passer le temps avant le départ, n'ayant pas spécialement envie de faire un long échauffement vu ce qui nous attend. Jérémy puis Saïd, JC et enfin Antoine arrivent à leur tour, nous avons finalement réussi à être 5 pour former une équipe pour le Challenge, c'était pas gagné !

Après un peu d'attente et de bavardages sous une tente pendant qu'il pleut légèrement, il est ensuite temps d'aller déposer les affaires à la consigne et là aussi, c'est très efficace. Bon, je ne vais pas le dire à chaque fois mais c'est une course superbement organisée avec une très compétente et accueillante équipe de bénévoles ! Franchement, chapeau !

On s'échauffe avec Antoine, JC et Augustin en descendant ce qui sera, dans l'autre sens, la montée finale du parcours... Je finis par alerter tout le monde sur l'idée que ce serait peut-être pas mal de ne pas trop descendre pour éviter d'avoir trop à remonter et ça fait son effet, demi-tour, ouf ! Je m'économise au maximum ! On remonte donc gentiment puis on reste un peu sur le haut de la Montagne où l'espace est limité pour s'échauffer. On finit par descendre de l'autre côté avec Antoine pour faire une dernière ligne droite en aller-retour sur le plat et remonter se positionner vers le départ.

[25/05/2025] Foulées de l'amitié

La course

Je n'y avais pas trop songé jusque-là mais je décide de faire le départ, de prendre les commandes de la course sur la première descente pour m'amuser, "à domicile", avant de me ranger en laissant les favoris s'expliquer, n'ayant aucune certitude d'être en jambes aujourd'hui et ne pouvant dans tous les cas pas jouer devant face à des gars comme JC, Antoine, Erwann, Jean-Baptiste ou même Augustin et ceux que je ne connais pas bien sûr.

A 9h00, c'est parti ! Comme d'habitude, je ne suis pas très réactif au signal de départ, le coup de pistolet donné par Jérémy. Erwann part donc en tête mais je décide d'appliquer ma stratégie et de rapidement passer devant malgré ce démarrage rapide. Je déroule dans la descente, à grandes enjambées. Je ne suis pas à fond mais je vais vite ! Pourtant, je sens bien que je suis suivi de près.

En bas de la descente, après environ 500/600 mètres de course, on prend sur la droite assez sèchement pour se retrouver sur une portion plate où je cesse immédiatement mon effort en relâchant et je me fais littéralement déposer par un coureur qui continue sur le même rythme ! Mais c'est qui lui ? Un kenyan ! En jogging, tranquille. Futur vainqueur, tout en relâchement, en 1h11, record de l'épreuve explosé.

Derrière, je me fais vite dépasser par d'autres coureurs qui partent fort quand même puisque je passe le premier kilomètre en 3'15, déjà doublé par au moins 5 autres concurrents : Erwann, JC, Jean-Baptiste, Antoine et Alexandre ! On remonte ensuite un peu pour attaquer la descente du Mail du Mont-Châlats que je connais par coeur, passant très régulièrement par là avec mes groupes d'enfants à vélo.

Dans le bas de la descente, c'est Augustin qui me double à son tour puis d'autres concurrents que je ne connais pas dont un que je garde en ligne de mire et que je reprends progressivement dans la partie plate de la zone industrielle. Plate, façon de parler car on enchaîne plutôt des faux-plats. Je suis parti vite mais je me sens bien à cette allure soutenue, déjà bien plus raisonnable que celle du départ. Je suis en 3'50/km environ, je sais que je ne tiendrai pas longtemps à ce rythme mais j'en profite.

J'avais prévu de profiter du parcours, d'y aller "à la cool" mais finalement, j'attaque ces premiers kilomètres en joueur, plutôt. Je suis bien classé pour l'instant, autant insister un peu et voir combien de temps ça tient. On finit par sortir de la zone industrielle après moins d'un quart d'heure de course, si bien qu'on attaque la descente de la Rue du Tir avant le départ du 5 kilomètres qui s'élance à 9h15 tandis que le 10 kilomètres part lui à 9h30. On va donc faire une très grosse majorité du parcours sans croiser les autres distances.

Je connais vraiment tout le parcours à de très rares exceptions près. On passe derrière une école (Bickart) avec laquelle je travaille puis on file vers le centre-ville où on passe à deux pas de la mairie et du gymnase Bianco. Je déroule vraiment bien, ça fait plaisir. On enchaîne avec l'Avenue de la Résistance direction le Parc du Souvenir Emile Fouchard où se trouve le premier ravitaillement de la course, juste après avoir passé le fameux Serge, signaleur dans le virage !

Et même au ravito, c'est Clara qui tend les gobelets, une ancienne élève mais je fais le choix de sauter ce ravitaillement qui arrive trop tôt dans la course pour moi. Pour l'instant, je ne veux ni boire ni manger, je ne veux pas perdre la moindre seconde et rester concentré. C'est peut-être une erreur mais je suis dans ma course, focalisé sur ma progression. J'ai étonnamment légèrement distancé le gars que j'ai rattrapé dans la zone industrielle, après être resté un moment derrière lui. Je ne le reverrai plus.

On file ensuite en direction du Stade Duport dont on fait presque le tour complet de la piste avant de ressortir de l'autre côté et de prendre la direction des Bords de Marne. C'est là que l'on passe par une courte zone que je ne connaissais pas, où je n'étais jamais venu, avant de vite retrouver un secteur que je connais bien puisque j'y passe quasiment tous les matins à vélo. Et voilà que je double une connaissance, Antoine, pas le coureur du club mais un collègue, qui marche à côté de son vélo ! Il m'encourage au passage, surpris de me voir passer.

Tout va toujours très bien mais je continue de perdre quelques places, doublé par un coureur de Pierrefitte et quittant ainsi probablement le top 10 de la course, logique puisque j'étais parti sur des bases bien trop rapides, plus vite que sur mon RP sur le semi très favorable de Boulogne-Billancourt. Impossible que je fasse le même chrono aujourd'hui vu mon état de fraîcheur global et le parcours. Mais je fais tout au feeling, aux sensations !

On arrive au Bords du Canal de Chelles, je commence à être un peu marqué par l'effort mais les sensations sont encore vraiment bonnes, je ne peine pas à courir à 4'00 ou maximum 4'05/km, ce qui était mon objectif de départ. Au niveau du Pont de Gournay, on monte pour basculer de l'autre côté du Canal. J'avais bien compris par où il fallait passer mais j'ai été un peu perturbé par la manière dont le signaleur me l'a... signalé. J'ai donc failli faire un tout droit au lieu de tourner mais je me suis rattrapé à temps.

Hop, on redescend de l'autre côté, ça relance bien et ça me permet de voir les concurrents qui chassent derrière moi et il y en a un paquet ! Si je craque, je peux perdre énormément de positions. Voilà Saïd qui passe, toujours aussi régulier ! Il est parti prudemment mais il finira plus fort que moi, finir devant lui peut être un vrai objectif en soi. Je passe le kilomètre 10 en à peine 39 minutes, tout va bien !

On quitte ensuite le Canal de Chelles pour passer dans le Parc du Moulin où se trouve le deuxième ravitaillement du parcours, le premier dont je profite ! Enfin, en express puisque je chope un gobelet, je bois une gorgée et je le jette dans la poubelle ! On file en Bords de Marne, à mi-parcours ! Mentalement, je sens que ça risque de commencer à se compliquer très prochainement mais pour le moment, tous les signaux sont toujours au vert, je gère pour ne pas me griller, il reste beaucoup à parcourir mais je reste plutôt efficace et dans le tempo.

On prend ensuite à gauche pour retourner vers le Canal de Chelles et emprunter une portion où je passe plus de dix fois par semaine à vélo, c'est dire si je la connais bien, trop peut-être. Hop, on remonte pour passer sur le petit pont, traverser la zone industrielle où le père d'un jeune que j'entraîne est positionné en signaleur. On est au kilomètre 12 et je suis environ 12ème... Impeccable mais pourvu que je ne perde pas une place par kilomètre...

Je sais très bien ce qui nous attend, on attaque une belle montée sur la piste cyclable pour passer par-dessus la voie ferrée, le Pont de l'Aulnoy que je connais particulièrement bien aussi. Mais ça passe, je relance bien dans la descente, c'est cool ! Là, on pourrait remonter la rue et arriver directement à la Montagne de Chelles mais non, on n'emprunte pas le parcours du 10km, il nous reste encore une belle trotte ! Eh oui, direction le Complexe de Baquet où nous étions hier en sortie vélo et pour la Fête des Enfants ! Avant ça, une petite grimpette sympa histoire de ne surtout pas s'ennuyer, avec les encouragements de la mère d'un élève au passage, que ça fait plaisir de recevoir autant d'encouragements de connaissances pendant une course !

Bon, c'est là que l'on va commencer à entrer dans le dur, une portion un peu plus monotone, plus plate où je commence à ressentir la fatigue... Encore vraiment pas mal au kilomètre 14, c'est au quinzième que je commence à exploser et que ça devient vraiment dur mentalement. Je sais très bien ce qu'il nous reste à parcourir et je n'ai plus l'énergie de maintenir le rythme même si la chute va être très progressive. Je limite vraiment bien la casse pendant encore deux kilomètres où je serre les dents avant de vraiment avoir le sentiment de ne plus avancer. J'ai passé le kilomètre 15 en moins d'une heure mais avec beaucoup moins de marge que depuis le début de la course, la dégringolade commence doucement.

Je ne sais même plus si je prends un gobelet au ravitaillement à la sortie de Baquet, je continue de m'employer dans les rues qui suivent où on serpente pas mal, je préfère ça plutôt que des longues lignes droites, surtout que les signaleurs nous motivent bien ! Puis, j'arrive à la limite entre Brou et Chelles, un secteur que je connais tellement par coeur, encore une fois.

Je subis bien la ligne droite en direction du Bois de Brou et même la partie un peu descendante où j'aurais aimé dérouler davantage mais j'ai l'impression d'être à l'arrêt. Il ne reste plus grand chose à parcourir mais je suis cuit. On tourne à gauche au niveau du centre équestre puis encore à gauche pour emprunter la voie verte de Chantereine, un passage que j'aime bien mais que je subis totalement. Je perds des places et je n'ai plus la force d'accrocher, j'ai hâte que ça se termine. Du réconfort aurait pu être la présence d'élèves au bord du parcours mais non, les enfants de Docteur Roux sont restés chez eux ! Logique, c'est dimanche matin, il est à peine 10h et il ne fait pas très beau même si on a de la chance avec la météo, les conditions sont idéales pour courir.

Idéales... à part ce gros vent de face dans la grande et longue ligne droite à travers les champs, face à l'école Docteur Roux ! Ce passage que j'attendais tant car c'est un long faux-plat descendant ne passe pas si facilement avec ce vent totalement défavorable. Je décide donc de faire un petit effort pour reprendre le coureur qui m'a doublé peu de temps avant et m'abriter un peu. Oups.

Au bout de la ligne droite, sur le parking, alors que je suis repassé devant ce concurrent, je m'arrête pour la première fois de la course ! J'en ressens le besoin, à cet endroit où Nuria, une enseignante avec qui je travaille, me tend un gobelet d'eau pétillante ! Thierry, le directeur de l'école, également en charge de tenir ce ravito, me demande si ça va. Je lui réponds évidemment "c'est dur !" et je repars en jetant le gobelet dans la poubelle.

Je me relance et cette très courte pause m'a fait du bien. Bon, l'effet des bulles m'oblige à lâcher un joli rot mais ça ne m'empêche pas de repartir mieux qu'avant le ravito, dans cette partie du Mail du Mont-Châlats qui précède toute la partie montante de la fin de parcours. Je profite de ce passage roulant puis on prend sur la gauche. Je perds encore quelques positions avant de passer devant le Lycée Bachelard où un concurrent me dit de m'accrocher. Ce n'est pas le premier à me le dire mais je n'en ai pas les moyens. Je sais que ça va monter, je préfère temporiser.

Allez, on traverse la route pour remonter par la piste cyclable de l'autre côté, je sers les dents et fais une montée correcte à mes yeux. On bascule ensuite dans le tunnel qui nous permet de passer sous la route pour rejoindre le dernier kilomètre ! Petite montée pour en ressortir et une dernière descente avant l'ascension finale ! Je suis dans le dur mais je sais que Franck et signaleur ici donc je fais l'effort de lui taper dans la main pour me redonner de la force avant le rude montée finale que j'ai tant subi l'an dernier sur le 5km.

Virage à 90°C et c'est parti pour plus de 500 mètres de montée bien raide. On retrouve les concurrents du 10km qui sont en train d'en finir en un peu moins d'une heure dont certains bien en souffrance. C'est motivant pour moi car il y a du monde et pour une fois, je double. Je parviens à trottiner toute la montée sans marcher, à petites foulées mais je limite bien la casse, encouragé sur toute la fin par la personne qui accompagne Antoine, le gars croisé en début de course avec son vélo, toujours à côté de son vélo mais dans la montée de la Montagne cette fois !

Allez, derniers hectomètres, je fais l'effort pour relancer, il y a du monde pour encourager, beaucoup de concurrents du 10, on finit dans un certain anonymat alors que je suis quand même dans le top 20 du semi-marathon mais là, je suis noyé au milieu de tout ce monde. Je tape dans la main de mon directeur qui m'encourage. Dernières foulées et je franchis la ligne d'arrivée ! Ouf ! Une bonne chose de faite ! 

Je suis 19ème sur 519 arrivants sur le semi-marathon en 1 heure 27 minutes et 35 secondes, mon troisième meilleur temps sur la distance malgré 7 derniers kilomètres dans le rouge et un parcours pas évident. Très content de ma performance ! Saïd finit peu de temps après (en 1h28'55) tandis que JC a terminé 2ème derrière le kenyan en 1h14 et Antoine 4ème en 1h16 ! Jérémy complète l'équipe en 1h46.

Je retrouve ensuite pleins de connaissances du Bad ou du boulot engagées sur le 10km notamment. Je peine à récupérer après cet effort intense mais on papote tranquillement autour d'une table avec les gars du club. JC et Antoine doivent partir avant la cérémonie des podiums donc ils me demandent si je peux récupérer leurs récompenses, ce que je fais volontiers évidemment, même si cela va particulièrement charger le sac à dos que j'ai pris puisque je rentre à vélo.

Puis, Jérémy (l'organisateur des Foulées de l'amitié) me demande si je peux ouvrir la course enfants et malgré ma fatigue, je ne peux évidemment pas refuser... ça me fait plaisir et ça le soulage ! Il me montre ainsi le parcours type cross à faire deux fois puis à 11h45, c'est parti pour 1500 mètres à 3'55/km sur un parcours majoritairement dans l'herbe et assez varié devant un jeune des tritons meldois qui cavale pas mal ! Ouf, ça tient, je reste devant jusqu'au bout mais le laisse évidemment franchir la ligne d'arrivée tout seul avant d'encourager mes élèves et autres enfants que je connais et qui en finissent de leur course !

Suivent les fameux podiums. J'échange quelques mots avec Adrien pour finir, le speaker de la course, une connaissance de longue date que j'ai enfin l'occasion de croiser vraiment ! Un petit match de Water-Polo des U11 chellois dans la foulée, à la piscine de Chelles... Ils s'inclinent de justesse 8-7 en demi-finale du championnat et il est enfin temps de se reposer... après un bon trajet vélo de retour sous une légère pluie fine ! Prochaine course... mercredi sur Steeple à Saint-Maur ? Non, par prudence, ce sera finalement dans une semaine à Bussy, plus raisonnable !

Quel très grand plaisir d'avoir été pour la huitième fois de la fête sur ces Foulées de l'amitié, en attendant avec hâte la prochaine édition ! Bravo Jérémy, bravo l'USO Chelles, chapeau à tous les bénévoles et partenaires, un événement au top du top, vraiment !

[25/05/2025] Foulées de l'amitié
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