Est-ce l'histoire d'une revanche sur le MaxiCross 2024 où j'étais engagé sur ce fameux Challenge 10 + NightCross + 30 ? Après un super 10 et une première moitié de course géniale sur le NightCross... extinction, fringale, panne de jambes et d'énergie, une fin dans le dur et la décision de ne pas boucler le challenge en ne revenant pas le lendemain matin, faute de motivation...
Est-ce l'histoire d'une revanche après ce nouvel échec aux Championnats Régionaux de Cross ? Après la déception sur cross court l'an dernier, une nouvelle déception sur cross long cette année, le sentiment de ne pas être à ma place sur ces championnats où je passe sans trop de problèmes le cap des championnats départementaux avant d'échouer bien comme il faut en 1/4 de finale...
Est-ce l'histoire d'une revanche face à Alex, mon éternel adversaire... On a un niveau très proche dans beaucoup d'épreuves de course à pied (on évitera de parler de Triathlon où je n'essaierai même pas de rivaliser), je prends souvent le dessus de peu mais en ce début d'année 2025, il mène 2-0 dans nos affrontements après avoir réussi ses 2 cross quand j'ai raté les miens... Nous aurions dû nous affronter également au Trail de Trilport mais une histoire de report m'a empêché de venir le devancer !
Bon, en fait, rien de tout ça, c'est juste une excellente occasion de repartir sur de bonnes bases, de me prouver que ces échecs ne sont que des accidents de parcours grâce auxquels on apprend beaucoup. Ce MaxiCross 2025 sera un défi de taille mais je me sens prêt et motivé pour l'affronter et profiter d'un week-end où la météo s'annonce fraîche mais belle dans un cadre rude mais sympa et aux côtés de l'ami Alex. Sur le papier, c'est hyper motivant !
Samedi 1er février 2025
C'est directement depuis le travail que je me rends à Bouffémont en début d'après-midi. J'arrive sur place peu avant 14h00 et je me rends directement au parking où j'étais l'an passé, dans une cour d'école. Je suis le premier à m'y stationner, j'ai le choix de l'emplacement ! Je me rends tranquillement vers le gymnase où nous pouvons récupérer nos dossards, celui du 10 et celui du NightCross... mais comme l'an dernier, pas celui du 30, c'est dommage !
Je comprends les problématiques de logistique mais vu que les dossards ne nous sont attribués qu'au moment où nous nous présentons, il serait tout à fait possible qu'une personne se charge de remettre ceux du 30 et du 42 aux concurrents des Challenges, en sachant qu'il est possible de les récupérer dans un autre lieu... Ce n'est qu'un détail mais ça pourrait quand même faire gagner de précieuses minutes de sommeil à ceux qui enchaînent sur les deux jours.
Je retourne ensuite à la voiture pour y patienter tranquillement et m'y préparer pour un départ prévu à 15h00. Evidemment, comme d'habitude, Alex est juste au niveau du timing, il arrive tardivement sur place pour récupérer son dossard moins de 15 minutes avant le départ ! Il fait plutôt bon pour courir donc je choisis de partir très léger sur cette première course, en short + tee-shirt avec ma première paire de chaussures du week-end, les Evadict Race Light. Je prends les gants et le buff pour l'avant-course et au cas où... mais ils finiront par passer toute la course dans les grandes poches de mon short, ayant fait exprès de prendre celui-ci dans ce but.
Allez, ça y est, il est déjà temps de se placer sur la ligne de départ et on n'est pas vraiment prêts pour ce qui nous attend avec Alex. On se positionne beaucoup trop loin au départ.
Course n°1 : 10 kilomètres (enfin, 11 !) - 470mD+
C'est parti pour la première étape du week-end, la plus facile, de loin, car c'est la plus courte et nous sommes tous frais. Mais il faut réussir à gérer notre effort pour ne pas trop nous entamer pour les deux courses suivantes. On part relativement cool, à bonne allure et commençons à remonter du monde. Après 500 mètres globalement sur le bitume, nous entrons dans la forêt pour ne plus la quitter avant la fin. Assez vite, au bout de quelques centaines de mètres, on commence déjà à patauger dans la boue et je galère pas mal à doubler sur des passages boueux en léger dévers. Nous y sommes.
La première montée est poussive mais on se fraie un chemin. Je prends quelques mètres d'avance sur Alex qui me rejoint quelques instants plus tard. J'ai l'intention de faire le plus de kilomètres possible avec lui, c'est de sa faute si je suis revenu sur ce Challenge cette année ! Je me serais très volontiers contenté du 10 et du NightCross cette année mais comme il s'est fait embarquer sur le 10+N+30 par les gars du TCT (Triathlon Club de Torcy), il a insisté pour que j'en sois aussi !
La relance se passe bien, je donne le rythme, on attaque les premières descentes plus ou moins chaotiques, on est déjà bien crades mais c'est le jeu ! On ne ressort jamais indemne d'une course du MaxiCross ! Après la première grosse montée du parcours, on a même un beau passage dans l'eau à faire sur plusieurs mètres avec de l'eau presque jusqu'aux genoux. Nous reviendrons ici en fin de course... sur chaque épreuve ! Donc 6 traversées au total !
Allez, on y va gaiement dans les flaques, la forme est bonne, le plaisir est là, c'est parfait ! Et voilà au bout de 4 kilomètres que se profile le fameux YoYo, la nouveauté 2025, un bel enchaînement bien usant de 5 montées-descentes pour 120mD+ en 1 kilomètre. Et comme si y passer une fois par course ne suffisait pas, on y passera dans les deux sens sur le NightCross et le 30, le beau cadeau ! Heureusement, ici, Laurent nous encourage en hurlant dans un mégaphone et prend des milliers de photos sur les courses diurnes !
La première montée est déjà bien raide et depuis quelques instants, je suis pris par un sentiment de détermination, j'avance en mode machine après avoir doublé beaucoup de concurrents sur la première partie de course. Si bien que dans la première montée du YoYo, la tête dans le sol, les mains sur les genoux, je ne vois pas qu'il faut aller sur la droite. Heureusement, des bénévoles sont là pour nous aiguiller et m'évitent un détour inutile.
J'enchaîne bien les difficultés, en gestion mais je sais que je m'emploie vraiment car je souffle fort au moment d'attaquer chaque descente ! J'adore ce profil de course ! Mais du coup, Alex ne suit pas le rythme, il n'est pas bien loin mais il n'est plus calé derrière moi. Tant pis, il reviendra probablement et nous sommes sur la plus petite distance du week-end, c'est pas là que nous avons le plus besoin de compagnie, je profite de mes bonnes sensations et je prends quelques longueurs d'avance.
Une fois sortis du YoYo, nous sommes à mi-course quand je double un concurrent qui n'avance plus beaucoup... alors qu'il était parti tout devant, avec les premiers. On s'encourage mutuellement. Il y a encore quelques montées, moins raides puis une belle grosse descente avant la portion la plus roulante du parcours, une belle ligne droite en faux-plat descendant où je déroule à près de 15km/h.
Les kilomètres défilent très vite et on m'annonce 12ème, ce qui me surprend car nous sommes partis de très loin avec Alex mais nous avons effectivement dépassé beaucoup de monde. D'ailleurs, c'était toujours Alex mon poursuivant les dernières fois que je l'ai aperçu derrière mais à présent, j'ai l'impression qu'il y a d'autres coureurs entre nous, il perd quelques places.
Et après une nouvelle belle montée, nous voilà à croiser les marcheurs partis 30 minutes après nous, je crois. Ils font le même parcours et nous sommes sur le retour, sur la portion que nous courons à l'aller et au retour. Tandis qu'ils passent sur les côtés au niveau de chaque flaque ou mare de boue, je passe sans hésiter en plein milieu, ayant déjà reçu une bonne dose de boue sur les kilomètres précédents. En plus, ça "nettoie" mon genou qui était rougit de sang depuis un moment à cause des ronces présentes sur le parcours.
Allez, de retour dans la fameuse grande mare d'eau déjà franchie à l'aller puis direction la descente boueuse qui a été piétinée par pas mal de concurrents depuis notre premier passage ici. En bas, c'est devenu un vrai champ de boue sans parler du début de la montée qui suit où les marcheurs peinent bien à trouver leur équilibre, eux qui sont en descente. C'est la dernière vraie montée du parcours. Une fois en haut, on bascule vers la longue portion descendante finale avec juste une petite remontée de rien du tout.
Puis, nous revoilà dans la zone bien boueuse du début de course. Au sortir de la forêt, je me fais reprendre par un coureur qui finit fort et me dit de m'accrocher mais je lui dis qu'il m'en reste deux derrière, ça ne sert pas à grand chose que je donne tout maintenant. Je maintiens l'effort jusqu'au bout pour finir avec deux derniers kilomètres à plus de 15km/h de moyenne et franchir la ligne d'arrivée 13ème sur 553 arrivants en 56 minutes et 48 secondes (56'41 en temps puce vu que nous avons passé l'arche de départ 7 secondes après les premiers). J'ai vraiment eu de bonnes sensations sans avoir le sentiment de tout donner, le bon classement au scratch me surprend. Je suis 6ème senior et 2ème concurrent du Challenge, à 3 minutes du premier (Thibault) et 1'12 devant Alex, 3ème. Le 4ème est à 4'02 (Thomas) et le 5ème à 6'45 (Laurent).
Débute la phase un peu spéciale sur ce Challenge, un peu plus de 2 heures d'attente avant le départ de la prochaine course. C'est à la fois long (il faut s'occuper) et en même temps très court, le temps de nous ravitailler, de récupérer, de nous changer avant de repartir sur le NightCross ce coup-ci...
Nous profitons donc du ravitaillement d'arrivée, récupérons notre première bière du week-end (il y en a une d'offerte à l'arrivée de chaque course). Je précise que je ne la bois évidemment pas, ne buvant de toute manière pas d'alcool...
Après un bon chocolat chaud, des bonbons et du quatre-quarts, je chope une bouteille de St-Yorre (je n'en bois pas habituellement mais là, je me dis que ça peut être pas mal pour me ré-hydrater) et nous filons en direction des voitures. J'ai eu bien chaud pendant la course mais c'est beaucoup moins le cas maintenant et ça va évidemment s'empirer avec le coucher du soleil et les températures négatives annoncées cette nuit.
Je mets pas mal de temps à me changer, mes affaires étant particulièrement humides et pleines de boue. Je finis par me mettre au sec, les tongs au pied et un morceau de baguette lardons - emmental en mains pour manger un peu de salé avant la course de ce soir. L'année dernière, je m'étais alimenté entre les deux courses mais probablement pas suffisamment et pas assez en salé, d'où ma fringale. Je ne veux pas refaire la même erreur cette année donc je m'alimente un minimum (mais je n'ai pas vraiment faim) et je prévois de partir avec de quoi boire et manger sur moi cette fois.
Je rejoins ensuite Alex dans sa voiture, on papote un peu puis il est temps d'aller me préparer pour le NightCross ! Cette fois, pour rester couvert jusqu'au bout, je prends un sac avec moi afin de le déposer à la consigne. Et pour la tenue, je mets un tee-shirt à manches longues en-dessous du tee-shirt à manches courtes, je mets un autre short, je change évidemment de paire de chaussettes et de paire de chaussures avec les Evadict Race Ultra ce coup-ci. Buff et lampe frontale sur la tête, les gants aux mains et le sac de Trail sur le dos avec des compotes, pâtes de fruit, pâtes d'amande, de l'eau et une pile de rechange pour ma frontale, au cas où...
Nous retournons ensuite au gymnase pour y patienter tranquillement avant la course. On finit de se préparer avant de déposer nos sacs à la consigne puis de revenir au chaud dans le gymnase. On ne traîne quand même pas trop car on ne fait pas une deuxième fois la même erreur et cette fois, on se place aux avant-postes pour éviter de se retrouver bloqués dans les embouteillages du début de course quand les coureurs découvrent la boue ! Bon, on est même un peu trop aux avant-postes, en première ligne, ce qui est un poil trop ambitieux.
Course n°2 : NightCross (23 kilomètres) - 1100mD+
Même si on part tout devant, on ne fait évidemment pas de folies d'entrée de jeu car on sait bien ce qui nous attend, un beau chantier plus de deux fois plus long que celui que nous avons déjà parcouru tout à l'heure. Les 500 mètres sur le bitume passent tout seul, il fait en plus encore assez clair mais une fois en forêt, il fait vite bien sombre, on comprend mieux pourquoi il nous est réclamé d'avoir les frontales allumées dès ce début de course.
Lorsqu'on arrive dans la partie boueuse, je me souviens du briefing d'Aurélien qui a dit qu'à un moment, il y aurait deux options, celle de droite et celle de gauche, pour éviter les bouchons. Celle de gauche est plus longue mais ça y courait plus vite sur le 11km... Ok, je me laisse donc tenter par le chemin de gauche et j'embarque Alex avec moi mais c'est une bêtise en fait car vu que nous sommes partis devant, nous ne sommes pas vraiment gênés par ceux qui nous devancent et on perd donc juste quelques places en faisant ce détour. C'est pas grave, les jambes sont bonnes et la course ne se jouera pas à quelques secondes.
On passe bien la montée, Alex est encore légèrement décramponné ici mais je l'attends et on se retrouve rapidement ensemble pour aborder la partie plus roulante. On descend comme des boeufs la belle descente boueuse qui suit en veillant quand même à ne pas se faire une cheville, d'autant qu'Alex a quand même chuté 4 fois sur la première course, des petites chutes anodines mais il faut rester prudents quand même. Mais nous sommes meilleurs dans les passages un peu techniques par rapport à nos concurrents qui sont meilleurs quand ça monte donc il faut que l'on profite de nos qualités. D'ailleurs, place à la montée où on perd vite quelques positions.
C'est d'ailleurs le résumé de ce début de course, on se fait déposer dans toutes les montées. Si bien qu'Alex croit que je suis bien et que je l'attends alors qu'en fait, je suis juste en gestion, ne voulant pas revivre la course de l'an dernier où j'étais en super forme et au taquet pendant 10 kilomètres avant d'exploser totalement. La flaque d'eau passe bien, sans problème puis vient évidemment le fameux YoYo où il faut être encore plus vigilant dans les descentes, de nuit.
Contrairement à tout à l'heure, Alex s'accroche bien derrière et finit le YoYo avec moi. Je le distance légèrement quelques centaines de mètres plus tard mais il finit par revenir en suivant un groupe qui cavale en montée quand je gère en courant doucement ou en marchant. C'est là qu'il me dit de ne pas l'attendre si je suis bien et que je lui réponds que ce sont les autres qui vont vite, que je suis en gestion car nous, on a encore une autre course à faire demain contrairement à la majorité de ceux qui nous entourent.
C'est là que le gars qui est juste devant moi et qui m'a encouragé en me dépassant peu de temps avant, nous demande si on est sur le challenge car lui aussi... Il s'agit de Thomas, 4ème à l'issue du 11km, notre adversaire qui semble très facile. On comprend assez vite que du coup, c'est la 3ème place que nous allons nous jouer et qu'il est peu probable que nous fassions un double-podium... et en plus, on ignore totalement qui sont ceux qui sont plus loin au classement mais qui peuvent avoir fait le 11 très cool et nous déposer sur le NightCross et le 30km !
On approche gentiment de la mi-course, je n'essaie pas de suivre Thomas mais je teste pour savoir s'il est à ma portée ou non et je constate qu'il a l'air très solide. Alex semble accuser un peu le coup, je ne sais plus où je le distance mais nous avons fait une bonne première partie de course ensemble et je ne vais malheureusement plus le revoir ensuite. On arrive dans un deuxième segment répertorié comme une difficulté majeure du parcours, le "cimetière aux rats", un passage assez difficile à cerner de nuit avec une zone bien grasse puis une montée très longue mais assez progressive, en plusieurs temps.
Je me sens relativement bien, je gère la montée puis je carbure bien en descente. Je n'ai pas un grand souvenir de la suite du parcours, j'avance assez déterminé, en gestion et bien content de voir que je ne craque pas du tout au fil des kilomètres. Je m'hydrate régulièrement, je mange deux pâtes de fruit en peu de temps d'intervalle, dans la deuxième partie de course, soucieux de ne surtout pas revivre ce que j'ai connu l'an dernier. Les difficultés s'enchaînent avec des passages qui me rappellent le "M", des pentes bien raides et même quelques rochers. Tout va très bien, c'est dur mais je me régale !
Tout se passe parfaitement, la fin de course approche, je continue de rattraper du monde dans certaines portions tandis que je me fais toujours doubler dans les montées. Le parcours est très boueux, j'ai le sentiment de bien avancer dans certains passages vraiment difficiles mais je me fais reprendre par un gars qui me dépose. Il ne reste plus que 5 kilomètres et nous revoilà pour la troisième fois à attaquer le YoYo mais dans l'autre sens cette fois. Je donne tout, sur une très bonne dynamique. Je marche en montée, je charbonne en descente. Hop, c'est fait. Allez, on sort du YoYo, une nouvelle montée puis une belle relance et alors que je suis vraiment en train de rattraper 3 ou 4 gars, d'un coup, ma lampe frontale s'éteint ! Je ne vois quasiment plus rien, j'avance au ralenti tout en commençant à défaire mon sac...
Mais j'ai de la chance, deux gars font le parcours en sens inverse pour encourager tout le monde, je leur demande donc s'ils peuvent m'aider en chopant la pile de secours que j'ai au fond de mon sac. Je perds un peu de temps avec ce soucis mais je m'en sors très bien car je n'ai pas besoin de me déséquiper dans le noir absolu, l'un des deux gars s'occupe de dévisser ma frontale pour retirer la pile déchargée et l'autre récupère la pile de rechange !
J'avais chargé les deux piles à fond donc je ne comprends pas comment la première a pu être à plat mais je crois qu'il y a un problème avec ma frontale qui reste en veille quand je laisse la pile à l'intérieur, ce qui n'était pas le cas avant quand je l'éteignais. Affaire à suivre... En tout cas, heureusement que j'ai pensé à prendre la deuxième pile alors que je n'aurais normalement pas dû en avoir besoin !
Un grand merci à ces deux gars qui m'ont bien aidé ! Je galère quand même à rattacher mon sac ensuite car je l'avais détaché, j'ai perdu un peu de temps et de rythme dans l'histoire mais tout se finit bien et je parviens à bien me relancer. Il reste un peu plus de 3 kilomètres, cette montée à terminer puis encore une belle grimpette derrière puis c'est de la descente jusqu'au bout !
On arrive dans la fameuse portion bien humide qui se termine par la traditionnelle belle mare d'eau puis on attaque la descente chargée en gadoue avec la portion particulièrement grasse dans le creux puis l'ultime difficulté qui calme bien en cette fin de course où j'avais retrouvé une très bonne allure mais je vis un léger coup de mou sur ces dernières centaines de mètres.
Je ne relance donc pas très fort une fois en haut et je déroule bien jusqu'à l'arrivée mais pas aussi frais qu'avant l'extinction de ma lampe ! Je subis un peu la fin de parcours que je commence à bien connaître mais je m'emploie jusqu'à la ligne d'arrivée, terminant tout près du 3ème du Challenge "10km + NightCross" que j'avais envisagé au départ. L'an prochain ?
Je franchis la ligne d'arrivée en 2 heures 44 minutes et 41 secondes, 45ème sur 541 arrivants. Après sa 6ème place sur le 11km, Thibault accentue son avance en tête du challenge en finissant 18ème en 2h32. Thomas me passe devant en terminant 28ème en 2h36 (+11' sur Thibault au général). Je conforte cependant ma place sur le podium (à 4' de Thomas) puisque c'est Alex qui termine 4ème à 9 minutes de moi (2h53). 5ème, Laurent est relégué assez loin en finissant en 3h19.
J'attends donc quelques minutes à l'arrivée, je récupère mon sac à la consigne et ne voyant pas arriver Alex, je file me rincer les jambes et les chaussures, ce qui ne me réchauffe pas du tout, évidemment ! Mais quelle quantité de boue on retire, c'était un vrai chantier ce NightCross.
En allant vers les jets d'eau, je croise Alex qui en termine ! Je le rejoins donc quelques instants plus tard pour nous ravitailler au gymnase. Une nouvelle St-Yorre, un peu de ravito et de la pizza même si je pense qu'on pourrait en dévorer bien plus que ce qu'on nous sert mais le NightCross étant en autonomie, nous sommes tous affamés ! Je ne traîne pas trop car j'ai pas mal de route avant de pouvoir dormir et me reposer en attendant la course de demain matin ! Je récupère la bière et le cadeau finisher (un buff du MaxiCross). Alex attend de son côté les gars du TCT car il ne dort pas loin d'ici, chez des amis. Cependant, il est loin d'être assuré de passer une bonne nuit et de reprendre demain matin car il a fait une mauvaise chute en se prenant le bouchon de sa flasque au niveau des côtes à l'impact au sol...
De mon côté, c'est beaucoup plus confiant que l'an dernier que je quitte le gymnase, en bien meilleure forme, beaucoup plus motivé et ambitieux avec des espoirs de podium et l'espoir de courir avec Alex cette fois !
Dimanche 2 février 2025
On ne va pas se mentir, même si je me lève motivé et plutôt réveillé, la nuit a été bien compliquée ! Trop courte et surtout, les jambes sont lourdes, je n'ai pas réussi à dormir profondément pendant plusieurs heures consécutives, régulièrement réveillé avec un corps marqué par l'effort mais aussi comme déjà prêt à en découdre pour la longue troisième sortie du week-end !
Je me lève à 6h00, je prends un bon petit-déjeuner express, pas de douche, je l'ai prise en rentrant hier soir et hop, je file direct à Bouffémont. 45 minutes de route et quand j'arrive sur mon parking favori, il est plein ! Eh oui, les concurrents du 30km affluent déjà et surtout, ceux du 42km sont déjà partis, à 7h00 ! J'arrive sur place peu avant 7h30 puisque je dois récupérer mon dossard que je n'ai pas pu avoir la veille.
Je retourne ensuite à la voiture pour me préparer et comme hier, je prends un sac à mettre à la consigne pour rester au maximum couvert car ça caille bien ce matin, il fait facilement -2°C. Je pars donc à nouveau avec un tee-shirt à manches longues sous mon maillot VMA77, un troisième short, une troisième paire de chaussettes et une troisième paire de chaussures différents pour ce week-end ! Cette fois, ce sont encore et toujours des Evadict mais les MT Cushion 2. Le sac de Trail sur le dos mais pas de frontale ce coup-ci !
Evidemment, Alex arrive un peu au dernier moment, il amène tardivement ses affaires à la consigne tandis que je les ai déjà déposées, il part satisfaire un besoin naturel alors que je file vers le départ de mon côté car il approche grandement et il y a déjà beaucoup de monde aux abords de l'arche vu que nous sommes près de 1000 sur cette épreuve malgré les nombreux forfaits et abandons du matin !
Je retrouve mes camarades du Noctiraid 2023, Alexia faisant le même challenge que nous alors que Léo ne fait "que" le 10+30, ayant fait le 10+N+30 en entier l'an dernier, lui... Alex finit par nous rejoindre mais on se retrouve un peu comme sur le 11 hier, assez loin derrière au départ.
Course n°3 : 30 kilomètres - 1500mD+
Notre mauvais placement n'est pas gênant sur les 500 premiers mètres puisqu'il nous faut un peu de temps pour chauffer la machine qui a déjà fait 34 kilomètres hier et on peut facilement doubler en passant dans l'herbe au début puis sur le bitume. Cependant, une fois dans la forêt, on se retrouve complètement bloqués derrière un peloton à l'arrêt... parce qu'il y a de la boue... Huuuum... Je ne sais plus si je l'ai déjà dit dans ce récit mais la boue, il y en a un peu sur le MaxiCross ! Et elle n'est pas vraiment évitable...
Allez, je contourne le paquet, je passe dans l'espèce de ruisseau / mare d'eau et de boue sur le côté et je double du monde là où personne n'ose aller pour ne pas se salir... Eh les gars, autant y aller gaiement, après, il n'y aura que ça, de la boue de partout ! Dans moins de 10 minutes, vous avez une seconde peau, ça ne sert pas à grand chose de retarder l'échéance à part ralentir tout le monde derrière.
Bon, j'avoue, je suis un peu un bourrin sur ce type de courses, je n'ai aucun mal à foncer droit dans les flaques, dans les mares de boue. Je n'ai pas peur de là où je mets mes pieds, je fonce et ça passe. Et autant je suis franchement mauvais sur les parcours de cross boueux... autant, en Trail, ça ne me dérange pas du tout !
Par contre, du coup, je perds Alex encore plus tôt que sur les étapes précédentes et je ne le verrai malheureusement plus de la course, il y a trop de trafic pour qu'on se retrouve et je décide d'y aller car j'ai quand même un podium à préserver. Je ne connais pas le fameux Laurent qui accuse un retard de 42 minutes après les deux étapes d'hier mais je ne suis pas à l'abri d'un gros coup de mou, d'une défaillance et je connais Alex qui peut aussi revenir de nul part... (on y reviendra... !).
Allez, les jambes sont bonnes, je gère sans forcer toutes les montées, bien trop dures pour que j'y mette toute mon énergie. J'ai l'habitude mais ce sera encore plus le cas ce matin, je me fais déposer à chaque montée par pleins de concurrents... En revanche, sur le plat, je rivalise bien et dès que c'est un peu technique ou glissant, les coureurs sont archi prudents quand je bourrine et double à tout-va.
Après un peu plus de 3 kilomètres et un énième passage bien rafraîchissant dans la belle mare d'eau, nous abordons en revanche une zone assez dangereuse. Les coureurs sont très gentils et préviennent à chaque fois qu'il y a un passage glissant mais le fait est qu'il faut être prudent en non-stop et qu'on peut glisser partout, autant concentrer son énergie sur ses trajectoires. Mais l'intention est louable et j'essaie de prévenir quand c'est vraiment dangereux. Tout ce passage dans la portion où ma lampe s'est éteinte en fin de course hier est bien gelé. La boue se mêle au verglas, ça fait un sacré mélange.
Et à la sortie de ça, place au YoYo évidemment et Laurent a l'air très en forme, on l'entend de loin ! "Bienvenue au YoYo, bienvenue en enfer, ahahahahah". Cette rengaine résonne encore dans ma tête. C'est la quatrième fois que j'attaque le YoYo ce week-end et ce n'est même pas la dernière fois... Mais ça passe encore plutôt bien, j'appuie fort sur les jambes en montée et je relance bien en descente même si je bombarde moins que les fois précédentes pour éviter de tomber vu comme c'est glissant. Mais honnêtement, le sol étant bien moins boueux, ce passage est plus facile aujourd'hui qu'hier, pour l'instant !
Hop hop hop, direction le cimetière des rats entre autres difficultés et quelques portions roulantes. De la belle montée où j'accuse un peu le coup, de bons passages bien gras, ça devient très classique et je vais éviter de vous raconter une énième fois la même chose et surtout, faut avouer que je suis un peu en mode robot, je profite des bonnes conditions et de bonnes jambes mais je ne savoure pas spécialement le parcours et ses paysages pour lesquels je ne suis pas particulièrement contemplatif.
L'ambiance est en revanche très sympa et voilà qu'on croise déjà les tous premiers du 42km qui sont sur le retour ! Au kilomètre 10, on arrive au premier ravitaillement du parcours car c'est là la principale différence avec les courses d'hier, on a du ravito aujourd'hui ! Et j'en profite bien avec du fromage, du saucisson, des tucs, de la banane, un morceau de knacki ? Allez, pourquoi pas... Je ne sais plus trop ce que je mange de sucré mais c'est vraiment du n'importe quoi comme mélanges mais qu'est-ce que ça fait du bien de manger, ça requinque franchement ! Je sais que j'ai également mangé une pâte d'amandes et une compote pendant la course mais je ne sais plus du tout quand, probablement entre les deux ravitos et en fin de parcours.
Je sors du ravitaillement à la 110ème place en 1 heure 12 minutes et 33 secondes après près de 11 kilomètres.
On entre ensuite dans la phase de courses dont j'ai le moins de souvenirs, j'avance bien pendant des kilomètres et des kilomètres même si la fatigue s'installe progressivement mais sans jamais me faire douter. Je ne sais pas où se trouve le fameux Laurent mais vu comme j'avance, quasiment au rythme d'hier soir sur la NightCross, je suis assez peu inquiet. Je sais qu'à tout moment, Alex peut revenir mais je sais qu'il n'est pas non plus en super forme et il aura bien du mal à me coller plus de 10 minutes aujourd'hui, je n'ai pas l'impression que je vais flancher, je reste prudent mais je me sens vraiment bien et résistant. Finir ensemble serait cool mais je ne suis pas sûr qu'il me revienne dessus. Au premier ravito, je ne le sais pas mais il passe avec 3 minutes de retard sur moi.
On attaque ensuite des segments habituels des parcours du MaxiCross avec le fameux "M" que j'ai déjà fait plusieurs fois et qui m'a tant séché sur la nocturne l'an dernier ! C'est très raide, c'est très dur, mais ça passe ! Avec de la musique en plus puisqu'un gars joue de la batterie là-haut, rien que ça ! Rien ne m'arrête... Ah si, le Snake ! Cet autre segment n'est pas très difficile et surtout, si j'étais vraiment en forme, il pourrait parfaitement me convenir : pleins de virages, pleins de relances, j'adore ! Mais là, je le subis un peu, il arrive au moment de la course où je suis le moins au taquet et je le paie puisque je fais une chute toute bête en butant sur une racine. Pas de bobo, pas de problème mais un avertissement comme quoi la lucidité commence quand même à manquer.
Derrière, je m'en sors pas trop mal dans la boue et on arrive finalement assez vite (enfin, beaucoup plus vite dans ce récit qu'en réalité) au deuxième passage au ravitaillement, le même qu'à l'aller puisque la fin de course sera identique au début de course. Alors rebelote, je mange de tout et n'importe quoi mais je ressors assez vite tout en continuant de manger ce que j'ai pris avec moi en marchant.
Je suis arrivé au ravitaillement en 135ème place (-25) après 2 heures 20 minutes et 51 secondes de course pour à peine plus de 20 kilomètres. Derrière, Alex fait une très bonne course malgré sa douleur à la côte, il a de bonnes jambes et limite bien l'écart puisqu'il passe seulement 5 minutes après moi. Cependant, j'accentue tout de même légèrement mon avance au fur et à mesure et il ne reste "plus que" 10 bornes.
Je redécouvre pour la troisième fois le "cimetière des rats", dans le sens inverse des deux premières fois et c'est très différent du coup. Peu avant ça, certains concurrents ont failli filer tout droit à un endroit où nous devions aller à droite, il faut rester vigilant même si le balisage me semble impeccable. On serpente parfois pendant un moment dans un même secteur de la forêt et on a vite fait de couper et de se retrouver plus loin sur le parcours... en avant mais aussi en arrière ! Je ne sais plus sur laquelle des 3 épreuves j'ai croisé un concurrent débarquant de nul part et qui semblait perdu et dépité.
Dans la descente du cimetière des rats, même si mes jambes sont encore bonnes, je reste calé derrière un coureur du 42km qui avance bien. Je n'ai pas envie de m'emballer, il reste encore quelques longs et durs kilomètres et je ne prends aucun risque. Un peu après, alors que je relance bien, je double un concurrent que je crois reconnaître alors qu'il est sur son téléphone en train d'écrire un message... Je me retourne et c'est bien Nico !
Il me rejoint quelques instant plus tard et on papote pendant un moment, en courant sur une portion roulante puis en marchant dans une longue montée. Je perds peut-être quelques secondes à papoter avec lui mais je m'en fiche royalement, la course ne se jouera pas là et c'est vraiment très cool de sortir de la bulle dans laquelle j'ai beaucoup été aujourd'hui, concentré, focalisé sur ma course. Je m'ouvre davantage, je profite, c'est le pied ! Je n'aurais jamais pensé être en telle forme après autant de kilomètres, de boue et de difficultés ce WE après l'enfer vécu l'an dernier sur la deuxième partie de NightCross qui m'avait totalement découragé de venir courir le 30 qui n'en faisait alors que 27. Mais cette année, il en fait bien 30 et même un peu plus... enfin, pour ceux qui le font en entier, hein Alex !
Car c'est peu après cette portion que nous abordons la boucle dans laquelle figure le YoYo, une boucle de 3,5 kilomètres avec pas mal de dénivelé qui nous ramène ensuite quasiment au même endroit pour les ultimes kilomètres. Sauf qu'au moment d'attaquer cette fameuse boucle, Alex suit des coureurs qui se plantent et coupent pour filer directement vers la fin de parcours, vers les 3 dernières bornes ! Donc pendant que je fais la boucle, sans que je le sache, il me passe largement devant !
De mon côté, je finis par m'échapper de Nico dans la descente qui suit où je déroule vraiment bien et je fonce vers le YoYo, déterminé à en finir de cette course que j'ai le sentiment d'avoir parfaitement géré. Je ne veux pas m'enflammer mais je suis quasiment certain de tenir mon podium vu que j'ai continué à bien avancer et que je suis persuadé qu'Alex est logiquement bien derrière puisque je ne l'ai jamais vu me rattraper et donc me doubler. On retrouve encore Laurent, fidèle au poste, avec son mégaphone et son appareil photo ! Un grand merci à lui même si l'on sait que quand on le voit, c'est pour attaquer le fameux YoYo, pour la cinquième fois du week-end pour moi !
Je pense ne pas trop m'avancer si je dis que c'est mon passage le plus lent des 5 sur ce segment. Les montées sont bien plus dures que d'habitude, j'avance encore très convenablement mais je commence à être cuit. En revanche, ça passe quand même bien, j'arrive assez vite en haut de chaque bosse, elles ne me paraissent pas interminables et je relance bien dans les descentes, plus boueuses qu'en début de course et sur les portions du boue qui sont de beaux petits bourbiers.
Allez, j'arrive en haut de la dernière bosse, on sort du YoYo pour la dernière fois, direction la toute fin de course ! Je commence à vraiment bien connaître ce secteur, je sais ce qui nous attend avec une belle montée en deux temps, là où ma frontale s'est éteinte hier puis le petit passage qui serpente, une descente... on rejoint la zone pleine de flaques, le fameux passage dans la mare d'eau pour se nettoyer les jambes avant de retourner dans la gadoue... La belle descente bien grasse et la dernière grosse montée qui pique bien comme il faut mais c'est la der !
Une fois en haut, c'est tout bon, je sais que c'est fini, je profite bien et j'arrive à plutôt bien courir encore, que je suis satisfait de ma gestion de ces près de 65 kilomètres et 3000 mètres de dénivelé positif, très agréablement surpris par la manière dont je les ai encaissés alors que je manque clairement d'entraînement sur ce type de terrains. Il faut croire que la saison de cross et la piste nous préparent pas si mal même si je suis évidemment très loin des premiers ! Mais à mon niveau, ça me convient parfaitement.
On échange avec une concurrente qui me double puis avec l'ami Romain qui me double enfin ! Derniers hectomètres, dernier bain de boue, derniers virages, on retrouve le bitume... Puis le stade et là, qui m'encourage ? Alex ? Mais que fait-il là ? Je termine, au bout de l'effort mais bien content. Je suis 148ème sur 973 arrivants en 3 heures 49 minutes et 30 secondes.
Du coup, je retrouve Alex qui a fini depuis plus de 20 minutes ! Et alors que j'ai 30,46 kilomètres à la montre, il en a lui 27 et m'explique ce qu'il s'est passé et son incompréhension d'arriver au niveau de la mare d'eau alors qu'il n'avait pas refait le YoYo, c'est à ce moment-là qu'il s'est rendu compte qu'il avait coupé quelque part sans savoir où et quand. Il se rend ensuite à la cabane en bois où se trouve le chronométreur pour lui signaler cette erreur qui lui aurait permis de se classer 3ème du Challenge devant moi alors qu'il n'a jamais été devant moi. Une première modification est alors faite, des minutes lui sont ajoutées qui le classent quand même devant moi sur le 30 mais derrière sur le challenge et à l'heure où je rédige ce récit, je constate qu'il a désormais dégringolé dans le classement, restant logiquement 4ème du Challenge (le 5ème ayant terminé très loin sur le 30km) mais avec une pénalité bien plus conséquente. Ouf, l'honneur est sauf, après avoir perdu sur les 2 cross, j'ai gagné sur les 3 courses du WE, 3-2 pour moi en 2025 !
On file ensuite manger un hot-dog "knacki - fromage - moutarde" très original au ravito mais avec ce qu'on a fait, je crois qu'on peut avaler n'importe quoi, on a faim ! Des chips, du sucré, du salé... et surtout, j'ai une envie, m'asseoir ! Alors je m'assois sans hésiter sur la troisième marche du podium sur laquelle j'aurais le bonheur de monter quelques instants plus tard aux côtés de Thomas qui a finalement doublé Thibault (absent pour le podium) au classement du Challenge ! Les deux premiers étaient clairement injouables pour moi ce WE, je suis très content de finir 3ème devant l'ami Alex qui n'a pas démérité, loin de là !
Je récupère ainsi mon cadeau du podium (des produits de Super U qui sponsorise la course : des pommes, des kiwis, du rosé, du saucisson, des bonbons et des gâteaux apéro !), le cadeau finisher (la bière et une casquette) et une quatrième bouteille de St-Yorre, ma boisson du WE alors que je n'aimais pas ça avant... comme quoi !
Retour à la maison pour une bonne douche bien nécessaire vu l'état dans lequel je suis sans parler de mes vêtements... Du repos avant de nettoyer tout ça car désormais, les jambes sont vraiment très lourdes ! Mais quel week-end à Bouffémont, une superbe organisation ! Je vais être obligé de revenir l'an prochain...