Cela fait 3 ans que je raconte mes expériences sportives sur mon blog. Depuis 2015, j'ai participé à de très nombreuses courses, diverses et variées ainsi qu'à pleins de rencontres de Badminton, de toutes disciplines et de niveaux différents. Ce jeudi 15 mars, j'ai eu le privilège de pouvoir prendre le départ de la 4ème édition de la Verticale de la Tour Eiffel dans le cadre de l'Eco-trail de Paris. Une superbe occasion de m'exercer à cette discipline qui me fait envie depuis quelques temps, une course verticale, dans un cadre exceptionnel ! Une sorte d'accomplissement après trois années chargées d'épreuves, bien que cela se soit joué sur un tirage au sort...
A la base, j'avais prévu de prendre part à l'épreuve longue de l'Eco-trail de Paris, sur un coup de tête, en défi de ce début d'année 2018 : la course de 80 kilomètres ! Mais après réflexion et établissement de mon calendrier de compétitions des premiers mois de l'année, je me suis rapidement rendu compte que cet objectif était sans doute prématuré et surtout inadapté par rapport à mes autres ambitions, privilégiant très fortement le Badminton depuis mon arrivée au club de Chelles en août 2017. Du coup, pourquoi ne pas tenter le tirage au sort de la Verticale ? ce serait magique d'y participer ! Il y a peu de chances d'être retenu mais sait-on jamais, ça se tente ! Sans trop d'espoir, à la mi-octobre, je me pré-inscris.
C'est le 11 décembre que tombent les résultats : sur 735 pré-inscrits, seuls 79 tirés au sort pourront avoir l'honneur de participer à la Verticale de la Tour Eiffel trois mois plus tard, en plus de 40 compétiteurs élites internationaux et 10 invités sélectionnés (wildcards). Et j'ai le bonheur de voir mon nom parmi la liste des chanceux ! Et je le sentais, ça fait plaisir ! Maintenant, il va falloir se préparer pour ne pas être ridicule le jour de la course.
Au début, il faut trouver des créneaux mais ce n'est dur de se motiver. On a envie de se faire 2/3 sorties avec des marches dans la semaine. Sauf que c'est plus simple à envisager qu'à réaliser. Et rapidement, on se rend compte que ça ne va pas être si simple de caler des séances, entre le boulot, les autres compétitions et les 4 à 5 séances de Badminton dans la semaine dont un interclub...
Fin décembre, juste avant les fêtes de fin d'année, je me motive pour une belle séance aux Marches du Segrais, tout près de chez moi. Je suis motivé pour me faire quelques séances ici pendant les vacances mais malheureusement, je suis stoppé net par un torticolis qui me handicape bien pendant plusieurs jours.
Ensuite, le manque de temps et la météo catastrophique ne me permettent pas de faire d'autres sessions avant... la fin janvier. Deux jeudis midis consécutifs, je me motive à faire quelques montées de marches sur un spot à deux pas de mon lieu de travail. Comme au Segrais, ce n'est pas idéal car il n'y a qu'une petite centaine de marches mais c'est toujours mieux que rien. Les muscles travaillent et cela me fait du fractionné avec un aperçu de ce qui pourra m'attendre.
Ensuite, pendant un mois et demi, je ne fais plus le moindre entraînement spécifique pour la Verticale de la Tour Eiffel. Quelques rares sorties course à pied ou sessions vélo/home-traîner me permettent de garder un rythme minimal mais autrement, c'est Badminton à foison. C'est pratique ce sport d'intérieur quand il fait aussi moche qu'en ce début d'année ! Mais ce n'est quand même pas la meilleure préparation possible à l'effort qui m'attend.
J'ai quand même l'occasion de monter les deux premiers étages de la Tour Eiffel, le 19 février, en repérage pour la course mais en mode "touriste" puisque nous grimpons les 670 marches une par une en marchant avec Julie et Nico. Ayant gagné une invitation pour monter au sommet de la Tour en remportant un tournoi de Badminton l'an passé, c'est un bon moyen de se faire une idée de ce qui m'attend réellement car cela fait bien longtemps que je n'ai pas gravi la Tour Eiffel. En revanche, impossible évidemment de repérer les escaliers du 2ème au 3ème étage que nous emprunterons exceptionnellement pour la course mais qui sont fermés au public car uniquement de service.
Plus l'on se rapproche de la date fatidique, plus je pense à cette course à laquelle j'ai tellement hâte de participer. Les jours qui précèdent l'épreuve, je partage sur mon mur Facebook les publications de la page de la Verticale de la Tour Eiffel, ça met un peu dans l'ambiance ! Pour éviter de jouer une rencontre d'interclub le lendemain de la compétition, notre dernière journée de championnat étant prévue pour le vendredi 16 mars contre Bussy-Saint-Georges, je joue le mercredi avec l'équipe de Division 2. Une défaite en simple contre un jeune adversaire costaud, à l'issue d'un match correct même si j'aurais aimé gagner un set puis une victoire en double hommes, une bonne soirée, la veille de celle que j'attends impatiemment !
Le jeudi, c'est après une journée de boulot très classique que je file prendre les transports en commun direction la Tour Eiffel ! Le trajet se déroule parfaitement, ce qui permet d'arriver bien plus tôt que ce que j'avais imaginé sur place, ayant initialement peur d'être limite au niveau timing. Cela commence dans de bonnes conditions, je vais pouvoir me préparer tranquillement.
C'est sans difficulté que je trouve le Complexe Sportif Emile Anthoine situé entre la station de Métro et la Tour Eiffel et où je dois me rendre pour récupérer mon dossard. A course exceptionnelle, tenue exceptionnelle puisque c'est carrément une chasuble qui nous est fournie avec notre numéro de coureur dessus. Nous avons également une puce à accrocher au poignet droit. Deux nouveautés pour moi.
Ensuite, je passe le temps d'attente principalement sur mon téléphone, à communiquer mon horaire de départ sur Facebook : 20h25 et 30 secondes ! Je réponds aux très sympathiques messages d'encouragements de mes amis tout en profitant de l'ambiance de la tente où tous les participants sont regroupés mais avec des interactions limitées puisque personne ne se connaît, tout le monde ne parle pas français et chacun est dans sa bulle, assez concentré même si cela reste assez détendu.
Comme pour toute course, il y a malheureusement des forfaits de dernier instant. A 19h30, a briefing d'avant-course, on nous informe que nous serons finalement 121 à prendre le départ de l'épreuve au lieu des 129 inscrits. La course va se dérouler en trois vagues : d'abord, les hommes amateurs puis les femmes puis les élites qui s'élanceront en dernier. Pour la première vague, celle qui me concerne, nous partons toutes les 30 secondes puis pour les autres, c'est toutes les minutes que les départs sont donnés.
En tout, 22 nationalités sont représentées. Les concurrents, élites ou amateurs, viennent de France mais aussi des Etats-Unis, d'Australie, de Thaïlande, du Japon ou bien d'autres pays d'Europe ou d'ailleurs. La majorité est française mais l'épreuve est tout de même très internationale.
Une fois le briefing terminé, je finis de me préparer. Je laisse toutes mes affaires à la consigne et je pars très léger. J'ai sur moi un tee-shirt, celui de Kikouroù et la chasuble fournie par l'organisation. Je suis en short et j'ai aux pieds mes chaussures de route Kalenji Kiprun SD. La puce au poignet droit et c'est tout, je suis dans les premiers à passer et je compte bien m'échauffer pendant l'attente avant mon départ donc je ne prends pas le risque de trop me couvrir et d'avoir trop chaud pendant la montée, en espérant avoir quelque chose pour me réchauffer une fois arrivé en haut de la Tour Eiffel.
Je pars en courant en direction du monument que nous allons gravir, en compagnie du plus jeune participant de la course, âgé de 20 ans. Nous nous rendons vers l'une des entrées, celle réservée aux accompagnateurs des coureurs d'après ce que j'ai compris. Nous devions semble-t-il entrer par un autre endroit mais cette information ne nous a pas été donnée donc tant pis. Nous sommes 4 ou 5 à passer par-là.
Nous rejoignons l'aire d'échauffement qui nous est réservée, où sont situés deux Home-Traîner et quelques vélos elliptiques. Les deux premiers vélos étant pris, je commence mon échauffement sur un elliptique puis lorsque l'un des Home-Traîner se libère, je le récupère, histoire de bien faire tourner les jambes avant la course, de rester chaud et pour éviter de simplement trottiner dans mon coin.
Nous sommes régulièrement pris en photo ou filmés : ça y est, nous y sommes ! Une ancienne Miss France s'élance pour réaliser un relais avec trois camarades, chacune grimpant un étage ou une section de marches de la Tour. Puis c'est au tour du premier concurrent, un moldave. A partir de là, le rythme est soutenu puisque toutes les 30 secondes, un concurrent s'élance avec l'animation permanente des speakers qui nous occupe bien.
Au bout de quelques minutes, je peux à mon tour faire mon entrée sous la tente où la file des prochains partants est en place. Cela approche désormais plus que sérieusement. Je bois un verre d'eau, je fais encore quelques mouvements d'échauffement mais ça va, je ne stresse pas, je suis juste impatient d'y être et en même temps, dans l'inconnue totale par rapport à ce que je vais pouvoir faire. C'est une vraie première pour moi dans cet exercice. J'ai simplement pris part il y a 10 mois à une petite course verticale dans le cadre de l'Armentiéroise. Le principe est le même mais le contexte, pas tout à fait.
Les coureurs partent, c'est bientôt à moi. Le 110 monte puis part, suivi du 109. Je rejoins le podium de départ où un membre de l'organisation m'accueille agréablement, s'assure que je suis bien David Gueudet et et me souhaite une bonne course après m'avoir brièvement briefé pour mon départ. Le concurrent qui me précède s'élance, tout s'enchaîne très vite, mon décompte est déjà lancé, moins de 30 secondes avant que je ne parte à mon tour.
Le speaker m'accueille à son tour, faisant une grossière faute de prononciation sur mon nom de famille mais je le pardonne, ça ne doit pas être facile de présenter à la chaîne près de 120 concurrents majoritairement inconnus. Il me demande si je me suis bien préparé, je réponds d'un "oui" pas parfaitement rassurant mais ensuite, il me questionne sur mon ambition. Au pif, j'improvise et je lui dis "j'espère faire moins de 13 minutes". Il me catégorise en tant que "machine" en réponse à mon objectif et le décompte des dernières secondes se fait en coeur avec le public qui met l'ambiance. C'est parti !!!
Le départ est un poil chaotique mais cela ne se voit pas trop à la vidéo (la course est diffusée en Live sur la page Facebook de la Verticale de la Tour Eiffel et par chance, mon début de course est filmé alors que les concurrents précédents n'ont pas eu ce privilège). En fait, j'ai juste l'un de mes pieds qui glisse sur le tapis posé avant la rampe nous permettant de descendre du podium de départ. Mais je ne me fais pas vraiment de frayeur, je me rattrape sans problème.
Je franchis ensuite le portique d'où le chronomètre est déclenché, la course démarre réellement. Je file vers les toutes premières marches, là où on contrôle habituellement nos tickets. Le caméraman me barre la route mais se retire évidemment au dernier moment, pour me laisser passer. Je pars à l'assaut des 1665 marches, 276 mètres de dénivelé positif et 3 étages de la Tour Eiffel !
Même si j'essaie de ne pas me griller trop rapidement, je pars quand même comme une bombe compte tenu de l'effort qui m'attend. Mais en même temps, je n'ai pas envie de voir revenir trop vite les concurrents qui s'élancent après moi. Nous partons toutes les 30 secondes donc le risque de se faire doubler est quand même assez important, d'autant que je sais que mon poursuivant a déjà participé à l'épreuve l'an dernier avec un chrono très correct.
Du coup, je rattrape très vite le coureur qui s'est élancé avant moi et qui semble déjà un peu à la peine, à moins qu'il ne gère bien son effort. Je le double sans difficulté et je prends très rapidement de l'avance, il n'essaie pas de s'accrocher. Je suis très surpris quand je me rends compte que j'arrive déjà au premier étage de la Tour Eiffel !
J'ai avalé les 330 premières marches en 1 minute et 38 secondes ! (ndlr : 27ème temps à cet intermédiaire) Je risque de payer ce départ rapide mais au moins, c'est déjà une bonne chose de faite. Un peu de relance sur tapis pour rejoindre les escaliers suivants qui nous mèneront au deuxième étage.
C'est là que les choses se compliquent un peu plus sérieusement. Cela commence à brûler dans les cuisses donc il devient difficile de courir, d'autant que je franchis les marches 2 par 2 depuis le départ. Le rythme est donc soutenu. J'éprouve aussi le besoin de reprendre un peu mon souffle. Je commence donc à marcher davantage mais en utilisant les bras pour me hisser à l'aide des rambardes en plus du travail des mollets et des cuisses.
A partir de là, je ne cours plus du tout dans les marches et je passe en mode gestion. Mais cela ne pique pas que dans les jambes car rapidement, le travail des bras devient aussi fatigant, ce qui m'inquiète un peu car je vais avoir besoin de mes muscles pour aller jusqu'au bout. Mais le doute ne dure pas bien longtemps, je suis évidemment convaincu que je vais y parvenir, d'autant que je ne vois personne revenir sur moi.
Très régulièrement, l'on croise des membres de l'organisation ou de la croix rouge dont certains sont très encourageants, c'est super motivant. Tant que je le peux, j'essaie de glisser un "merci" en retour mais cela devient difficile au fur et à mesure que je franchis les paliers de marches. Mais je les enchaîne plutôt bien, à un rythme assez régulier.
J'atteins le deuxième étage de la Tour Eiffel en 4 minutes et 36 secondes. (ndlr : 39ème temps à cet intermédiaire) L'ambiance est géniale à cet endroit avec les membres de l'organisation mais aussi les touristes et supporters de proches qui encouragent volontiers tous les concurrents. 670 marches franchies, il n'en reste plus que 1000 !
A présent, nous entrons dans la zone des escaliers de service qui sont toujours fermés au public. L'accès au troisième étage de la Tour Eiffel se fait toujours par l'ascenseur... sauf pour nous, aujourd'hui ! Ce serait vous mentir si je dis que j'en ai profité pour admirer la vue. J'étais 100% focus sur mon avancée mais j'ai quand même bien savouré malgré la souffrance.
Alors que je me sentais bien seul depuis le départ, je sais maintenant que mon poursuivant va me rattraper. Il revient progressivement et grignote de mètres en mètres de son retard sur moi. Il n'est parti que 30 secondes après moi et est plus efficace, c'est indéniable. Pour autant, ce n'est pas non plus à toute vitesse qu'il me rejoint, je le maintiens longtemps à distance respectable. C'est sûrement d'ailleurs une source de motivation supplémentaire.
De toute façon, c'est maintenant uniquement au mental que cela se joue. Cela tire au niveau des cuisses, je puise à l'aide de mes bras pour continuer de maintenir une allure de montée correcte mais tout se passe dans la tête. Je dois d'ailleurs bien grimacer !
En plus, les conditions météorologiques s'emmêlent un peu car sur une portion, nous sommes moins abrités du vent et il souffle bien comme il faut. Cela rafraîchit un peu ! C'est un élément supplémentaire qui s'ajoute à la difficulté de l'exercice en lui-même. Mais cela ne me perturbe pas spécialement. Peu avant le troisième pointage intermédiaire, un panneau nous informe qu'il ne nous reste plus que 600 marches à gravir. Le plus dur est fait, déjà plus de 1000 franchies ! Cela passe très vite, je n'imaginais pas du tout en être déjà là.
8 minutes et 35 secondes pour monter les 1170 premières marches et approcher très nettement du but. (ndlr : 50ème temps à cet intermédiaire) La fin est proche ! Nous attaquons l'ultime portion de l'ascension de la Tour Eiffel.
Au milieu d'un escalier, alors que mon poursuivant se rapproche inexorablement, je me décale sur le côté pour le laisser passer car je ne veux pas le bloquer dans sa progression. Il me dit que ce n'était pas la peine, que je ne le gênais pas mais vu comme il va rapidement me prendre quelques secondes d'avance, je pense avoir fait le bon choix car il était tout de même un peu plus efficace.
Les derniers paliers sont épuisants mais finalement, ils passent plutôt bien, je ne suis pas physiquement à bout. C'est dur mais je m'attendais à souffrir davantage à la vue de mes sensations après la montée des deux premiers étages. En fin de compte, on arrive vite vers les toutes dernières marches. On entend des encouragements qui font chaud au coeur.
Allez, plus que 100 marches, une broutille avec le chemin déjà parcouru. Les derniers escaliers sont encore plus étroits, en colimaçon. Je me tiens à la rambarde comme à une corde. Allez, c'est le final. Bénévoles en vue, dernière section de marches et ça y est, après un virage à gauche, on fonce vers la ligne d'arrivée que je franchis après 12 minutes 38 secondes et 70 centièmes d'effort pour gravir les 1665 marches de la Tour Eiffel !
Je salue le dossard 107 qui ne finit pas loin devant moi après m'avoir dépassé et prend à ce moment-là la troisième place provisoire au classement. C'est que mon chrono ne doit pas être trop affreux. Je récupère le petit trophée et la polaire finisher, accompagnés d'un verre d'eau, tout est parfait ! Je suis les quelques concurrents arrivés peu de temps auparavant et avec qui je vais redescendre la Tour... par l'ascenseur^^
J'ai quelques minutes de récupération difficiles où on savoure d'être arrivés mais avec un sacré goût de sang bien désagréable dans la gorge et comme la sensation d'un bon mal de tête mais je vais bien physiquement. Je finis dans un bon état même si j'aurais difficilement pu aller plus vite aujourd'hui, j'ai tout donné.
La veste polaire, en plus d'être chouette, fait du bien pour se couvrir car, mine de rien, il ne fait pas si chaud. L'ambiance est détendue avec les autres finishers pendant notre descente par les ascenseurs, d'abord jusqu'au deuxième étage puis jusqu'en bas. L'occasion d'échanger un peu avec eux. Une fois arrivé en bas, je ne reste pas voir les autres concurrents car il ne faut quand même pas trop que je tarde, je travaille le lendemain. De plus, un buffet froid nous attend dans la tente et je suis toujours en short.
Du coup, c'est en alternant de la marche aux côtés d'autres coureurs et un peu de course que je retourne au complexe Emile Anthoine. Je me sens bien physiquement, ça fait plaisir. Je retrouve deux coureurs avec qui je vais passer le reste de la soirée jusqu'à notre départ de la tente. Nous sympathisons, un bon moyen d'apprécier l'après-course, tandis que les élites sont encore en plein échauffement dont le redoutable polonais, invaincu sur cette course.
Je profite du buffet d'arrivée, me change puis je rentre chez moi, des super souvenirs en tête et encore un peu dans ma bulle. Ce n'est qu'ensuite que je découvrirai les résultats avec mon chrono (12'38"70, pile poil dans mon objectif fixé au hasard) et mon classement : 45ème homme sur 83 arrivants, 57ème sur 118 au scratch, en sachant qu'il y avait 40 élites ! Je suis plutôt très satisfait de ma performance compte tenue de mon inexpérience et de ma préparation... limitée !
Au final, je termine dans le même temps (juste derrière) que la britannique qui s'est qualifiée pour la course en remportant les Battles de Montmartre, une sympathique petite référence quand même.
Je retiens avant tout de cette expérience son caractère exceptionnel avec ce sentiment d'être un privilégié d'avoir pris part à cette compétition internationale. Je suis très satisfait de ma course et je salue l'organisation impeccable avec un très bon accueil et globalement, une facilité à avoir les informations souhaitées ou à savoir où l'on devait aller.
C'est appréciable pour moi d'avoir pu revoir le début de ma course. Je rejoins l'avis de nombreux suiveurs de la course au sujet de ce qui était diffusé à l'image pendant le live : voir davantage les coureurs aurait été un énorme plus. La réalisation s'est à mon avis bien trop attardée sur le plateau avec les commentateurs alors qu'il y aurait pu y avoir bien plus d'images de la course, tout en conservant ces commentaires riches en informations. Maintenant, je ne retiens que du positif de cette superbe aventure !