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Mes expériences sportives

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Courses à pied, tournois de Badminton & récits en tous genres


[28/05/2016] MUD RELAIS FDB

Publié par David Gueudet sur 29 Mai 2016, 12:07pm

Catégories : #COURSE À PIED

[28/05/2016] MUD RELAIS FDB

Il y a un peu plus de deux semaines, je découvre par l'intermédiaire d'Alexandre (alias JCDuss sur Kikouroù) l'existence d'une organisation OFF d'un petit challenge en trois étapes. L'équipe qui organise cette compétition amicale entre amis se dénomme Team FDB (soit les Fêlés du Bocal). Après une année sans que le challenge n'ait lieu, il fait son retour en 2016 avec une première étape ce samedi 28 mai à Chanteloup-en-Brie. C'est pas loin de la maison et le concept m'attire particulièrement, plus que le profil des 5 kilomètres des foulées de Bussy que j'envisageais jusque là pour cet après-midi. En effet, la première manche du Trophée Louis II - comme est appelée la manifestation - est un Mud Relais à l'américaine. Concrètement, c'est une course sur une boucle d'un peu plus d'un kilomètre, dans la boue (selon les conditions, dans les bois tout du moins) où deux relayeurs se passent le relais après chaque tour parcouru et ce pendant 1h30. Du coup, très partant, je m'inscris en association avec Alexandre qui a déjà participé à cette course auparavant, lorsqu'elle avait lieu à la base de Jablines.

Ce sympathique défi, je l'avais prévu en imaginant un week-end tranquille et dans l'idée de le prendre pour une sortie course à pied un peu fun, ayant du mal à aller courir autrement sans porter de dossard. Cependant, ce samedi, je débarque à Chanteloup-en-Brie au sortir d'une piscine improvisée avec mon frère et ma mère et après une matinée VTT avec mon aller-retour à Chelles et la séance vélo que je donne aux enfants de l'école multisports. Je suis en forme mais forcément, pas à 100%. Et évidemment, j'ai une course prévue le lendemain avec les 10 kilomètres des foulées de Noisy-le-Grand. Mais je suis là pour le fun et en plus, avec un coéquipier, donc je vais forcément me donner et me faire plaisir !

Nous arrivons à Chanteloup après que je sois passé chercher Alexandre à Lagny, non loin du lieu de course. Nous effectuons les formalités d'inscription, tout comme les 10 ou 11 autres équipes engagées. Un bel orage est tombé et maintenant, le ciel semble se dégager un peu. Mais bien sur, le terrain s'est bien humidifié. Nous partons reconnaître le parcours une première fois, après avoir récupéré les dossards N°6.

Le parcours

Je ne connais pas la distance exacte qu'il nous faut parcourir mais il s'agit d'une boucle d'un peu plus d'un kilomètre. Nous démarrons sur un très léger faux-plat montant sur chemin, en ligne droite, avant de prendre sur la gauche à l'entrée de la forêt. Nous passons par un petit single sympathique, déjà assez boueux. Le circuit est bien indiqué par de la rubalise. Après la traversée de petites flaques bien grasses, nous passons un petit fossé qui précède une descente plus sévère, courte mais raide et évidemment bien humide. Une fois que nous sommes en bas, il faut remonter et c'est là aussi une pente corsée que nous avons à franchir. Au moment de reconnaître le parcours, instant bien amusant avec les runners et leurs chaussures bien peu adaptés à ce genre de terrain... Heureusement pour eux, une corse est installée pour aider à la remontée. Personnellement, je ne vais jamais l'utiliser, ayant fait le bon choix de chaussures et tâchant de prendre l'élan nécessaire grâce à la descente. Ensuite, une relance nous attend sur un court single avant de passer de plus amples flaques d'eau où nous sommes obligés de nous tremper, certaines portions générant même un bel enfoncement des pieds dans la boue. Ensuite, quelques virages mais surtout des sections plus plates, propices à la relance avant un enchaînement de trois passages sous de la rubalise étendue entre les arbres. Enfin, il nous faut franchir une barrière par-dessus avant de retrouver la ligne droite du départ qui est désormais un très léger faux-plat descendant. Le final est le franchissement d'une petite butte d'herber pour contourner l'aire de transmission du témoin et y parvenir au terme d'une courte portion en épingle.

Mon équipement

Ce challenge en OFF, c'est pour moi l'occasion de mettre pour la première fois à l'épreuve ma nouvelle paire de chaussures, récemment achetées, les Kiprun Trail XT5 de chez Kalenji. Il s'avère qu'elles sont très adaptées au terrain puisque dynamiques mais aussi accrocheuses, l'idéal pour l'obstacle majeur du tracé avec l'enchaînement descente - montée. C'est aussi la première fois que je porte ma nouvelle casquette Kikouroù où figure même mon pseudo sur le forum, DavidSMFC. Légère, aérée, elle est juste impeccable. J'y associe le tee-shirt Kikouroù puisque Alexandre et moi avons choisi comme nom d'équipe "Kikouroù du 77". D'ailleurs, nous croiserons un autre kikoureur à l'occasion de cette course, Hockeyeur, venu en voisin.

La course

L'organisation de l'événement est très conviviale mais c'est bien rodé et tout est bien géré, de main de maître, par la bande de copains qui s'occupe de tout. Après un briefing et un nouveau tour de reconnaissance du tracé, les témoins nous sont distribués... Et là, une surprise.. assez lourde ! En effet, deux files de coureurs sont faites sans indication particulière avant que nous découvrions qu'une file est équipée de témoins très légers tandis que l'autre, et évidemment celle choisie par Alexandre, récolte des témoins en plomb. Ce n'est pas très lourd mais cela pèse pendant la course, d'autant plus que nous avons des obstacles à franchir. Heureusement, après quelques tours, toutes les équipes se retrouvent avec les témoins légers, car 1h30 avec le plomb, cela aurait fait beaucoup quand même.

Peu après 17h30, c'est parti pour le Mud Relais à l'américaine ! Alexandre est le premier à s'élancer pour notre équipe. Cela part fort et l'on sent bien qu'il y a de bons coureurs. L'ambiance est très détendue mais cela n'empêchera pas une compétition bien relevée. À l'issue du premier tour, deux coureurs se détachent avec en tête un relayeur d'une équipe mixte suivi de près par un jeune triathlète associé à un camarade du même profil. Alexandre est un peu plus loin, en troisième position. Je m'élance à mon tour. Il faut aller vite tout en gérant sa course car nous allons enchaîner les tours avec de courts temps de pause et la boucle, bien que courte, demeure exigeante.

À l'entrée dans la forêt, je double la relayeuse de l'équipe partie en première position et qui n'est pas du tout à l'aise avec le terrain. En revanche, les triathlètes désormais leaders sont assez loin devant et je suis talonné par la troisième équipe masculine. Tout se passe bien et je transmets le témoin en deuxième place. L'effort est intense. C'est assez brutal. J'aime beaucoup le parcours mais je redoute les lignes droites et le plat qui sont clairement mes ennemis. Les obstacles en revanche, c'est vraiment mon truc.. ! Je suis bien mais c'est certain que nous allons bien puiser dans nos ressources. Il fait assez chaud et j'ai déjà bien soif. Heureusement, des bouteilles d'eau sont mises à disposition pour s'hydrater, c'est top.

Tandis qu'Alexandre est dans le même tempo que le triathlète à qui il est opposé, je reviens de mon côté progressivement sur celui que j'affronte moi, profitant de ses glissades et de ses difficultés à franchir l'obstacle principal du tracé. Petit à petit, nous grappillons sur nos adversaires pour la première place en tenant les troisièmes à distance. Les triathlètes gambadent bien, très efficaces sur le plat. En revanche, dès que cela se corse (boue, montée), nous revenons. La course est encore longue, tout est possible.

Finalement, je parviens moi-même à faire la jonction sur l'un des tours avec mon adversaire triathlète. Dans le single du début de forêt, je reviens bien sur lui en faisant des "tout-droit" par-dessus les flaques boueuses. Je recolle dans l'obstacle en profitant de ses difficultés à le franchir puis nous nous retrouvons au coude-à-coude sur le plat après le franchissement des larges flaques d'eau. Avant le passage des rubalises, je prends un petit avantage quand il fait tomber son témoin il me semble et je le tiens derrière moi dans la ligne droite pour passer le témoin en première position. Pendant quelques tours, nous prenons l'ascendant sur les jeunes triathlètes en prenant un peu d'avance. Cependant, cela commence à tirer un peu dans les jambes. Les miennes sont lourdes des efforts consentis le matin-même à vélo, peu avant en natation ainsi que depuis le début du relais. Le duel s'annonce donc bien serré.

Si je ne m'abuse, c'est sur mon sixième tour que je pars vraiment en mode gestion pour tenir un rythme correct jusqu'à la fin de la course. Du coup, le triathlète encore bien en jambes, revient bien sur moi. Je préfère ne pas y faire attention et me concentrer sur mon effort mais je le comprends peu avant de transmettre le témoin puisque mon adversaire est encouragé étant donné qu'il revient à quelques foulées de moi. Alexandre s'élance avec quelques mètres d'avance mais il se fait rejoindre à un peu moins de vingt minutes du terme de l'épreuve.

Je pars donc pour ce qui semble être mon avant-dernier tour. Au bout de la ligne droite, le triathlète me rejoint puis me passe. Je le suis dans le single, restant près de lui et je le rattrape nettement dans la difficulté. En revanche, il reprend un peu le large sur le plat mais je le garde bien en ligne de mire, en m'accrochant tant bien que mal. Je cède quelques mètres dans l'ultime ligne droite, maudissant ce vilain plat !

Alexandre part donc avec un peu de retard qu'il ne comble pas vraiment et je récupère le témoin pour mon dernier passage, toujours quelques petites secondes derrière les leaders. J'essaie de tout donner pour ces derniers efforts et je suis près de rejoindre mon adversaire à l'issue de notre ultime passage sur la difficulté majeure du parcours. Malheureusement, à la relance, je ne peux véritablement recoller et je perds à nouveau du temps sur tout le plat qui nous mène à l'aire d'arrivée. Je serre les dents et j'en finis de ma course tandis qu'Alexandre part à son tour pour une dernière boucle. Si je ne m'abuse, j'ai fait 8 tours quand il en a fait 9, s'étant élancé en premier et finissant le relais.

Nous ne sommes pas loin des triathlètes mais ceux-ci finissent fort, bien que claqués également tant l'effort est intense. Malheureusement, Alexandre est à la limite des crampes sur son dernier passage et ne peut pas tenter de revenir dans une dernière accélération. Nous finissons donc à la deuxième place de ce très chouette relais bien convivial et très bien organisé. Si les dates me le permettent, je participerai avec grand plaisir aux prochaines étapes du Trophée Louis II ! Un très bon moment, de belles rencontres et un solide équipier en la personne d'Alexandre, habitué des trails longue distance.

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